Salut tout le monde, pour ce tout premier article je vais vous expliquer tout ce qu’il faut savoir sur les huiles essentielles, leurs histoires, d’où viennent-elles , à quoi servent-elles…
Pour commencer nous allons voir un peu l’histoire des huiles essentielles, ne vous inquiétez pas je ne vais pas vous inondé de termes latins ( quelques-uns tout de même, car malheureusement pour vous toutes les huiles essentielles peuvent être différenciés par leurs nom latin) mais je vais essayer de ne pas être trop ennuyeuse …
Et avant tout je tiens à dire que cet article vient de mon nouveau Blog, si vous voulez passer y jeter un coup d’œil.
L’aromathérapie
Un peu d’histoire
L’aromathérapie n’est autre que l’utilisation des huiles essentielles. En fait, le terme « aromathérapie » vient du latin ( Nan mais elle déconne celle-là !! Elle est déjà en train de nous bassiner avec ses mots latin alors qu’elle n’a même pas écris 40 mots)… Donc je disais, « aromathérapie » vient du latin « aroma » qui signifie « arôme » et de « therapeia » signifiant le « soin » ou la « cure ». Donc littéralement l’aromathérapie veut dire « le soin par les odeurs », et cette branche de la phytothérapie est aussi ancienne que la médecine, Hippocrate recommandait déjà l’utilisation des aromates, et avant lui, trois mille ans avant notre ère, les égyptiens utilisaient la menthe, le laurier et la canelle. Mais c’est au XIème siècle que les savants arabes inventent la distillation ce qui permet d’extraire les substances aromatiques. Mais les premières études sur les propriétés médicinales des huiles essentielles ne sont menées que vers la fin du XIXème siècle, et c’est ensuite en 1928 que le chimiste Gattefossé créer le mot « aromathérapie » .
Qu’est-ce-qu’une huile essentielle
En réalité les huiles essentielles, contrairement à ce que laisse supposer leurs noms, ne contiennent aucun corps gras et ne sont donc pas des huiles à proprement parlé, si vous faites le test de verser une goutte sur du papier, elle s’évaporera sans laisser de traces. Ce sont des mélanges très complexes constitués de 50 à 250 molécules, voir plus certaines fois, et ce sont ces composants qui fait le chémotype ou le profil biochimique d’une huile essentielle. Je vous imagine devant votre ordinateur vous disant un chémo-QUOI??? Bon alors attendez je m’explique, les HE (huiles essentielles) possèdent des compositions chimiques spécifiques. Pour faire simple le chémotype est comme la carte d’identité d’une huile essentielle ou d’une plante. C’est sûrement la notion la plus importante à connaitre lorsque l’on souhaite utiliser les huiles essentielle. Une même espèce végétale peut donner des huiles essentielles différentes. Et selon les caractéristiques de l’environnement où la plante à poussé (sol, ensoleillement, altitude, climat…), la composition et les propriétés de son huile essentielle diffères. C’est pour cette raison qu’il est important de contrôler le « profil » chimique et, dans certains cas, d’indiquer le composant majeur, responsable de l’effet le plus significatif, c’est ce que l’on appelle le « chémotype ». Rien ne vaut un exemple concret pour nous aider à comprendre: prenons le romarin par exemple, il existe trois chémotypes, donc 3 huiles essentielles de romarin différentes.
Le Romarin cultivé au Maroc ou en Tunisie va avoir un chémotype <<1,8-cinéole>>, plus connu sous le nom <<eucalyptol>>. Donc Rosmarinus officinalis CT cinéole.
Le Romarin cultivé en Espagne ou en Provence va avoir comme chémotype <<Camphre>>. Rosmarinus officinalis CT camphre.
Le Romarin cultivé en Corse ou en Afrique du sud a pour chémotype <<acétate de bornyle & verbénone>>.
Bon à savoir: Aussi bizarre que cela puisses être, les propriétés d'une HE ne sont pas systématiquement les mêmes que celles de la plante dont elle est issue, et réciproquement la plante ne possède pas forcément les propriétés de l'HE correspondante.
Les plantes aromatiques possèdent des sortes de « super pouvoirs », elles ont dans leurs organes de minuscules réceptacles , dans lesquels sont secrétées et stockées des substances fluides, très fortes en odeur et en saveur. Leur premier rôle est de protéger la plante de toutes attaques micro-organiques, ou encore contre les parasites ou prédateurs. Légères et très volatiles, leurs molécules se diffusent dans l’air sous l’action du soleil. La plante se sert également de ses molécules volatiles pour « communiquer » à distance en quelques sortes, simplement (bien que le procédé ne soit pas aussi simple que ça, mais la nature est tellement bien faite!!!) pour envoyer des « messages » parfumés pour attirer des insectes pollinisateurs. Ce sont donc ces substances qui sont extraites des plantes aromatiques pour créer les huiles essentielles.
Comment fait-on une huile essentielle?
Bon, nous avons vu un peu plus haut que les plantes possédaient des molécules volatiles, ce sont donc celles-ci qui sont libérées par la distillation à la vapeur d’eau, sous forme liquide et concentrée. Le principe de la distillation est assez simple, la vapeur traverse la cuve d’un alambic contenant les plantes et se charge de ces fameuses molécules aromatiques. Elle est ensuite refroidie dans le serpentin. A ce moment là, la vapeur va former de la condensation, l’huile essentielle va se séparer de l’eau pour être recueillie dans l’essencier, appelé aussi « vase florentin ». Une distillation lente et prolongée, réalisée à très faible pression, ou distillation intégrale, permet d’extraire la totalité des composants aromatiques. Il faut environ 35 kg de plantes pour obtenir 1L d’huile essentielle. Pour la lavande fine par contre il faut au minimum 150 kg de fleurs. Je vous ai mis un petit shéma pour comprendre plus facilement le principe.
Vous avez du constater à la fin du shéma le terme « Hydrolat », je ne vais pas vous dire ce qu’est un hydrolat sur cette page, je ferais un autre article pour vous expliquer tout ça.
Bon à savoir: (Un petit retour dans l'histoire) La distillation à la vapeur d'eau est utilisée depuis l'Antiquité, il a été mis au point par les arabes à la fin du VIIème siècle.
Pour extraire les essences si précieuse de nos plantes aromatiques, nous venons de voir la distillation ou entraînement à la vapeur d’eau, mais il existe d’autres méthodes, la distillation à sec, l’expression mécanique , l’enfleurage et l’extraction au solvant. Mais les meilleures et les plus utilisées restes la distillation à la vapeur d’eau et l’expression à froid car ce sont les seules méthodes qui permettes d’obtenir des HE d’une pureté inégalé et surtout de respecter sa composition chimique (ses principes actifs) sans altérer la qualité des essences. Ce sont d’ailleurs ces deux techniques qui sont acceptées par la pharmacopée pour un usage médicale. Les autres techniques étant réservés aux industries de la parfumerie.
L’autre technique citée précédemment , l’expression mécanique à froid, est réservée à l’extraction des essences des agrumes, qui se trouves dans les zestes (bergamotes, cédrat, citron, mandarine, pamplemousse, orange: douce, amère). Le principe est encore plus simple que la distillation. Il consiste à faire éclater mécaniquement les « poches à essence » présentes dans les zestes frais des fruits pour extraire et recueillir l’HE, cette opération peut se faire par compression ou par abrasion. Après l’extraction, la centrifugation et filtration éliminent tous les restes de débris végétaux, et la dernière étape consiste à séparer l’eau de l’huile essentielle par décantation. Cette dernière technique est assez ancienne, elle nous vient de Sicile et de Calabre, et à vue le jour au cours du XIXème siècle.
Je pense avoir tout dis sur le sujet, j’espère que vous avez appréciez cet article , je vous dis à bientôt pour de nouvelles informations santé!!
A bientôt!!
Vava sport's where? 